• Des cailloux à l'envol - Sagesse hawaïenne

    La beauté d'un paysage est la création des yeux qui le regardent

     

    Je partage avec vous un extrait de "Les secrets de l'ho'ponopono" de Carole berger. Elle nous livre dans ce petit recueil la quintessence des traditions spirituelles hawaïennes qu'elle a rédigée après avoir passé quatre ans baignée par l'enseignement des sages hawaïens.

     

    Le cœur peut être lourd et chargé de pierres aux arrêtes tranchantes.

    Des pierres glanées sur le chemin et gardées avec constance au fond de soi :

    les blessures infligées par soi-même à soi-même (tous ces mots négatifs que l'on s'assène : je suis bête, je n'y arriverai jamais...)

    Les blessures infligées aux autres que l'on se reproche

    Les blessures infligées par les autres que l'on nourrit de ressentiment.

    Quelle est la solution pour soigner et guérir tout ce poids qui fait mal ?

    Éteindre tous les griefs tapis au fond de soi. Mais comment y parvenir et s'apaiser ?

    "Pardonner reste l'une des choses les plus difficiles qui soient car cela demande de faire taire tous les griefs du mental et de l'ego. Quelquefois, il nous semble simplement inimaginable de pardonner. Le mental ne peut s'y résoudre.

    Parfois la douleur engendrée par l'action d'un autre ou par le jeu de la vie est tellement violente qu'il semble impossible de pardonner : l'abandon d'un homme alors que j'attends un enfant, la trahison d'un ami, la tromperie, un viol.

    Les anciens nous disent alors :"Préviens-moi quand tu en auras assez."

    C'est une affirmation plus que difficile à accepter pour nous, Occidentaux mais cette règle est certes implacable mais juste.

    Il est impossible de passer à autre chose en continuant à nourrir en permanence des griefs. Parce qu'ils prennent toute la place, seuls la rancune, la colère, le ressentiment habitent le cœur. La pierre devient de plus en plus lourde à porter et rend aveugle à tout le reste. On se retrouve alors coincé dans un moment douloureux de la vie, plus rien d'autre n'existe. On est enfermé en ayant jeté la clef pour sortir.

    ...C'est seulement lorsque le ras-le-bol arrive quand l'envie de sortir de ces idées douloureuses, qui nous font tourner en rond, est la plus forte que la libération est possible.

    ...Quand la charge devient trop lourde et que nous ne savons plus très bien pourquoi ni comment nous en sommes arrivés là, pardonnons à tout et à tous (à commencer par nous-même). Laissons agir des forces qui sont bien au-delà de notre compréhension.

    Robert Keliihoomalu, de la grande île, s'amuse de ce besoin des Occidentaux de vouloir tout comprendre. Il répète que pour pardonner, pour laisser vraiment aller ce qui a fait mal, ce qui a blessé, il faut tout simplement confier ce "poids" à l'Univers.

    ... Et sans trop savoir comment cela a marché, nous nous retrouvons un jour confronté à la même situation ou face à la personne qui nous a blessé mais avec surprise, nous voyons maintenant les choses autrement. C'est comme si la douleur ou la colère était partie... " Nous sommes libérés des émotions négatives. La place qu'elles occupaient s'ouvre au positif.

     

    Confier les cailloux de sa chaussure au chemin pour trouver la légèreté

     

    La pardon - Sagesse hawaïenne

     

     La pardon n'est pas tant un cadeau pour les autres que pour soi-même,

    pour s'alléger le cœur et marcher guilleret.

     

     

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  • Commentaires

    1
    Auria
    Vendredi 17 Juin 2016 à 08:57

    Merci, Bleu pour ce partage. Merci...

    2
    Lundi 27 Juin 2016 à 13:24

    Pas facile, le pardon...

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