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Lumière du jardin - Photo - Poème
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Commentaires
Tu vois, mon jardin, comme le tient, a beaucoup d'espaces laissés natures.
Quand j'ai nettoyé sous le pêcher, j'ai fait du déplacement d'orties afin d'en avoir plein pour mes tartes et mes tisanes, pour le purin d'orties et pour le vulcain, le paon du jour et la petite tortue qui sont trois papillons dont les chenilles se nourrissent d'orties.
J'ai aménagé un coin avec des arbustes locaux : églantier, cornouiller sanguin, cornouiller mâle, fusain européen, viorne obier, prunelier, noisetier. Et puis un sorbier des oiseleurs et un néflier. Un garde-manger pour les oiseaux et peut-être d'ici trois, quatre ans, un lieu refuge quand tout aura poussé.
Cette année, le prunelier a fleuri pour la première fois.
La prairie, on la fauche, une fois tous les deux ans, par moitié chaque année, pour laisser aux insectes qui y vivent, leur refuge.
J'ai mis des tas de bois, des tas de foin... Pas d'hôtel à insectes. Ça me fait penser aux HLM. Et puis ça me fait bizarre ces boîtes perchées en hauteur. Je préfère aménager des petits coins au sol. Ca me parait plus naturel.
En quelques endroits, j'ai fait l"un ou l'autre massif avec des cultivars. Parce c'est beau aussi les fleurs ornementales. J'ai du mal à maintenir les massifs indemnes de plantes sauvages. Elles sont sacrément costaudes. Et tant mieux parce que les hommes emploient des moyens radicaux pour les supprimer. Alors l'armée des adventices et autres herbes de prairies ont raison d'avoir fortes ténacité et vitalité.
Je regarde la prairie évoluer d'une année à l'autre. Les fleurs qui dominent varient d'un printemps à l'autre. Et ma prairie prend d'autres teintes. C'est une découverte incessante.
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Magnifique jardin !
Je n'ai pas envie de laisser la chaise longue somnoler.