• Le Mont-Saint-Michel du Bas-Rhin est un lieu magique. A la proue d'un galion de grès fendant majestueusement une magnifique  forêt de châtaigniers et de hêtres. Sa beauté multiple est une féérie pour tous les amoureux de notre rond paradis bleu .

    Mes pas, de promenade en promenade, y découvrent de nouveaux trésors.

    La Source aux enfants, nous apprend la légende, donnait naissance aux enfants dans les temps très anciens. Ceux qui précédaient l'époque où ce furent les cigognes qui furent dotées de ce pouvoir.

    ... Aujourd'hui, ce sont les gynécologues et les sages-femmes à qui est octroyée cette noble fonction.

    Les géobiologistes détectent ici avec leurs baguettes de sourcier le passage d'un rayon sacré qui relie la source aux autres sources sacrées. On les disait aussi "Sources miraculeuses". C'est-à-dire qu'elles ont des propriétés curatives des maladies de peau.

     

    Sur les traces du sacré... Mont-Saint-Michel - Bas-Rhin - Photos - Source sacrée

     

    La source est composée d'un petit bassin rond qui servaient aux humains

     

    Sur les traces du sacré... Mont-Saint-Michel - Bas-Rhin - Photos - source sacrée, miraculeuse

     

    puis d'une partie longue évidée dans le gré qui servait d'abreuvoir.

     

    Sur les traces du sacré... Mont-Saint-Michel - Bas-Rhin - Photos

     

    Un écoulement taillé dans le grès

     

    Sur les traces du sacré... Mont-Saint-Michel - Bas-Rhin - Photos

     

    amène l'eau jusqu'à la terre et les grands arbres qu'elle abreuve.

     

    Sur les traces du sacré... Mont-Saint-Michel - Bas-Rhin - Photos

     

    La source se charge des feuilles mortes apportées par le vent

    et l'abreuvoir se remplit de sable et de boue par temps de pluie.

    Leur physionomie change avec les bourrasques et les averses.

    Pour qu'elle reste pure, la source a besoin d'un nettoyage régulier.

     

    La plupart des sources sacrées, en Plaine d'Alsace, sont infiltrées par les produits phytosanitaires de l'agriculture. La source du Mont-Saint-Michel est préservée en raison de sa situation en haut du Mont, au cœur de la forêt.

     


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  • La mort est là à tout moment balayant derrière chacun de nos pas ce qui n'a plus lieu d'être, ce qui est fini, ce qui a vécu - les anciennes maitresses, les vieilles blessures, les conflits d'autrefois...

    Si nous la laissons faire, elle chasse de nos têtes les tracas anciens, les sentiments rancis, les vieilles ritournelles

    Fauchant hardiment feuilles mortes et idées noires, comme le froid de l'hiver nettoie la campagne

    Elle fait place pour le renouveau, l’innovation, la création,

    C'est elle qui fait que chaque matin, un soleil nouveau se lève sur le jardin

    Elle qui fait que le balancement des branches n'est jamais le même

    Que les nuages toujours différents sont chassés par le vent offrant un ciel d'azur rayonnant

    Elle qui fait que ton sourire peut être plus éclatant demain qu'hier

    Elle qui fait de chaque instant une offrande unique et fluide

    Elle qui donne sa magie à chaque baiser, chaque pas de danse, chaque étreinte.


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  • Nous sommes ce que nous pensons

     

    Un homme imbu de lui-même fait couvrir de miroirs les murs et le plafond de sa chambre. Aimant s'y enfermer pour y contempler son image, il en ressort chaque fois plein d'assurance, prêt à affronter le monde. Un matin, il quitte la pièce en oubliant de refermer la porte. Son chien y entre. Voyant d'autres chiens, il les renifle, grogne et menace : comme les reflets le menacent aussi, il se rue sur eux en aboyant furieusement. Combat violent : les batailles contre soi-même sont les plus terribles ! Le chien meurt d'épuisement.

    Un sage passe par là quand le maître, attristé, fait condamner la porte de la chambre.

    - Laissez ouverte cette porte, lui dit-il. Elle a beaucoup à vous apprendre.

    - Que voulez-vous dire ?

    - Le monde est aussi neutre que ces miroirs. Selon que nous sommes admiratifs ou peureux, il nous renvoie ce que nous donnons. Soyez heureux, le monde l'est. Soyez anxieux, il l'est aussi. Nous y combattons continuellement nos reflets et nous mourons dans la lutte contre nous-mêmes. Écoutez ceci : dans chaque être et chaque instant, heureux ou douloureux, facile ou difficile, nous ne voyons jamais que notre seule image.

    Frédéric Lenoir - L'âme du monde


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  • Quel sort vous sera jeté ?


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  • La beauté d'un paysage est la création des yeux qui le regardent

     

    Je partage avec vous un extrait de "Les secrets de l'ho'ponopono" de Carole berger. Elle nous livre dans ce petit recueil la quintessence des traditions spirituelles hawaïennes qu'elle a rédigée après avoir passé quatre ans baignée par l'enseignement des sages hawaïens.

     

    Le cœur peut être lourd et chargé de pierres aux arrêtes tranchantes.

    Des pierres glanées sur le chemin et gardées avec constance au fond de soi :

    les blessures infligées par soi-même à soi-même (tous ces mots négatifs que l'on s'assène : je suis bête, je n'y arriverai jamais...)

    Les blessures infligées aux autres que l'on se reproche

    Les blessures infligées par les autres que l'on nourrit de ressentiment.

    Quelle est la solution pour soigner et guérir tout ce poids qui fait mal ?

    Éteindre tous les griefs tapis au fond de soi. Mais comment y parvenir et s'apaiser ?

    "Pardonner reste l'une des choses les plus difficiles qui soient car cela demande de faire taire tous les griefs du mental et de l'ego. Quelquefois, il nous semble simplement inimaginable de pardonner. Le mental ne peut s'y résoudre.

    Parfois la douleur engendrée par l'action d'un autre ou par le jeu de la vie est tellement violente qu'il semble impossible de pardonner : l'abandon d'un homme alors que j'attends un enfant, la trahison d'un ami, la tromperie, un viol.

    Les anciens nous disent alors :"Préviens-moi quand tu en auras assez."

    C'est une affirmation plus que difficile à accepter pour nous, Occidentaux mais cette règle est certes implacable mais juste.

    Il est impossible de passer à autre chose en continuant à nourrir en permanence des griefs. Parce qu'ils prennent toute la place, seuls la rancune, la colère, le ressentiment habitent le cœur. La pierre devient de plus en plus lourde à porter et rend aveugle à tout le reste. On se retrouve alors coincé dans un moment douloureux de la vie, plus rien d'autre n'existe. On est enfermé en ayant jeté la clef pour sortir.

    ...C'est seulement lorsque le ras-le-bol arrive quand l'envie de sortir de ces idées douloureuses, qui nous font tourner en rond, est la plus forte que la libération est possible.

    ...Quand la charge devient trop lourde et que nous ne savons plus très bien pourquoi ni comment nous en sommes arrivés là, pardonnons à tout et à tous (à commencer par nous-même). Laissons agir des forces qui sont bien au-delà de notre compréhension.

    Robert Keliihoomalu, de la grande île, s'amuse de ce besoin des Occidentaux de vouloir tout comprendre. Il répète que pour pardonner, pour laisser vraiment aller ce qui a fait mal, ce qui a blessé, il faut tout simplement confier ce "poids" à l'Univers.

    ... Et sans trop savoir comment cela a marché, nous nous retrouvons un jour confronté à la même situation ou face à la personne qui nous a blessé mais avec surprise, nous voyons maintenant les choses autrement. C'est comme si la douleur ou la colère était partie... " Nous sommes libérés des émotions négatives. La place qu'elles occupaient s'ouvre au positif.

     

    Confier les cailloux de sa chaussure au chemin pour trouver la légèreté

     

    La pardon - Sagesse hawaïenne

     

     La pardon n'est pas tant un cadeau pour les autres que pour soi-même,

    pour s'alléger le cœur et marcher guilleret.

     

     


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  • "Lettre à l'Enfant" s'est enfanté au fur-et-à-mesure de son élaboration comme un fœtus dans le ventre de sa mère. L’œuvre symbolise l'union de l'humain à la nature.

    La relation des Amérindiens à la nature m'impressionne depuis longtemps. Leur incompréhension de la notion de propriété de la terre ou d'un animal ou encore d'un coin de ruisseau me parle profondément. Leur respect pour la vie sous toutes ses formes, leurs rituels de remerciements aux plantes qu'il cueillent pour leur repas ou aux animaux qu'ils chassent. Leur stupéfaction que l'on puisse prélever dans la nature plus que pour ses besoins de survie me parait profondément juste.

    Dans cette peinture, l'humain fait partie de la nature. La nature l'entoure et le fonde.  Elle le nourrit physiquement, affectivement, spirituellement.

    Chaque être vivant peut lire dans la nature des enseignements de vie selon son ouverture et son attention mais peut aussi enseigner la quintessence de ses expériences et devenir livre ouvert.

    Chacun peut contribuer à la beauté du monde par le regard qu'il y porte et les intentions qu'il lui donne, par le partage qu'il en fait.

     

    J'ai invité le public à participer à la rédaction de deux lettres collectives qui complètent la peinture :

    - L'une contenant les vœux de naissance pour l'enfant

    - L'autre contenant les rêves de planète merveilleuse

     Les lettres sont roulées autour d'un morceau de branche et maintenues à la toile par un ruban doré.

     

    Les traditions spirituelles hawaïenne et toltèque et la profonde joie que me procure la nature ont également inspiré cette œuvre.

     

     Voici l’œuvre peinte achevée telle qu'elle a été présentée aux Relais pour la Vie.

     

    Lettres à l'enfant

    1,20m x 1,80m

    Toile enduite de gesso, peinte à l'acrylique et à l'huile, au pinceau - technique du glacis - et au couteau

     

    J'y ai associé un conte écrit sur un cœur. Il se range dans une pochette. Il était à disposition du public avant qu'il écrive sa lettre.

     

    Cliquez sur le cœur pour lire le conte

    Lettres à l'enfant

     

    Le cœur et sa pochette

    Lettres à l'enfant


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  • Laisser le temps d'hier
    Se perdre dans le courant de la rivière


    Un clin du ciel chante à la treille

    Un nuage léger, léger ombre la table en fer ouvragé

    La brise effleure un bras doucement bronzé

    Un enfant rit dans l'éclat du soleil

    Dans la rivière, la labradorite scintille

     

     


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  • J'ai peu de temps pour venir sur vos blogs et sur Bleu Ébouriffé actuellement. Je suis en train de préparer un spectacle pour enfants, "Aconit Mandragore et les pétales de lune". J'ai également à réaliser une peinture "Lettre à un enfant à naître" dont le projet murit depuis un bon mois. Elle sera sera mise en vente aux enchères. Tout ceci dans le cadre des "Relais pour la vie", manifestation organiser en vue de participer au financement des travaux de recherche pour la guérison des cancers.

    Je vous souhaite de profiter des très belles journées ensoleillées et de la nature en pleine explosion.

    Bise

    Marie

     


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