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  • J'ai peu de temps pour venir sur vos blogs et sur Bleu Ébouriffé actuellement. Je suis en train de préparer un spectacle pour enfants, "Aconit Mandragore et les pétales de lune". J'ai également à réaliser une peinture "Lettre à un enfant à naître" dont le projet murit depuis un bon mois. Elle sera sera mise en vente aux enchères. Tout ceci dans le cadre des "Relais pour la vie", manifestation organiser en vue de participer au financement des travaux de recherche pour la guérison des cancers.

    Je vous souhaite de profiter des très belles journées ensoleillées et de la nature en pleine explosion.

    Bise

    Marie

     


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  • Le printemps s'essaie à des rires d'été
    Tandis que les larmes de l'azur
    Cachant les sourires de la lune
    S'amusent à colin maillard.
    Je te cherche
    parmi les brins d'herbe
    Y trouve l'araignée
    Et la sauterelle
    Je me mire dans la mare du jardin
    Tes yeux n'y sont pas
    Je hume la brise
    Ton parfum est absent
    Un long cheveux blond
    Accroché au poteau
    Es-ce le tien ?
    J'écoute le vent
    Il me parle de silence et d'absence
    Il se tait. Recroquevillé.
    Sans mots.

    J'arrête une libellule
    Lui confie
    Une attention, une douceur
    Un murmure à son aile gauche
    Près de son cœur, près de sa bouche
    "Si tu la vois,
    Dis lui que je suis là pour elle
    Comme elle est là pour moi."


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  • Une puissante vague s'élève au-dessus de la prairie rase
    Une dentelle en rondeur borde les larges nappes lissées
    Aux teintes nuancées de gris clair
    Le mouvement autoritaire de l'agrégat accable la végétation malingre
    Le vent modèle la sculpture aérienne se jouant de sa masse
    L’œuvre éphémère bientôt se dispersera
    Jetant quelques perles d'eau sur la terre aride.


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  • Le jardin est un écrin mélodieux couleur amour.

    Je monte le chemin de terre jaune. Les bouses de vaches dessinent de larges tâches odorantes. C’est la campagne. Son parfum m’accompagne. Des brins d’herbes, quelques plantes sauvages aussi se sont installés au gré de leur fantaisie entre cailloux et argile.

    Sur ma gauche, une porte aux barreaux de fer écaillé verts clairs. Je suis arrivée. Je franchis le seuil. Un sentiment de quiétude heureuse me pénètre. Le chemin trace droit sa route jusqu’à la cabane. Caverne d’Ali Baba aux objets rares, outils inconnus, boites ancestrales à la palette passée. La gouttière s’oublie sur le lourd couvercle de la tonne. Égrenant l’air lancinant d’un tambour aphone.

    Le tas de compost. En retrait. Univers mystérieux et incompréhensible. Comment ma grand-mère si propre peut-elle laisser pêle mêle ce tas de déchets sans grâce ?

    Un long meuglement sourd. Le troupeau de vaches s’avance de son pas balancé.  Au rythme de plomb du poids des bêtes. Mes yeux cherchent avidement les prunelles des pachydermes. Ils plongent dans un abyme inanimé, dépourvu d’éclat.

     Soudain, une plainte : « Mamie, Mamie, la vache, elle me regarde ! » Entre larmoiement et peur, ma petite sœur s’éloigne en courant de la porte. Le guet fidèle de cette sentinelle n’a pas suffit à rassurer le bout de chou. Elle se prend les pieds l’un dans l’autre. S’affale dans l’herbe qui l’accueille en douceur. Redouble de pleurs. Se précipite vers le refuge bienfaisant de l’aïeule. Une pastille Vichy, sempiternel trésor des poches de ma grand-mère, un grand mouchoir à carreaux grisés bleus, un baiser sonore sur les deux genoux. Trois rires aux éclats surgissent en rempart contre l’invasion du troupeau de bovidés.

    Les framboisiers me hèlent de toute la puissance de leur rose magenta. Je prends les fruits juteux à pleine bouche. Sans retenue.

    C’est le mot. Sans retenue.

    Dans le jardin de Mamie, je peux m’égayer sans retenue.

    Une bonne grappe de groseilles mûres à point dessine un ruisseau écarlate de part et d’autre de mon menton. Le bonheur !


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  • Les longues branches fines du bouleau verruqueux se laissent porter par la danse du vent, dessinant d’harmonieuses arabesques sur le ciel azuréen. Une gigue légère emporte ses feuilles dans une virevolte argentée. Profondément ancré dans la terre, le géant se laisse bercer avec souplesse dans le courant de la vie.


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